20% de plus qu’avant la pandémie de Covid 19 et un deuxième record en 10 ans : selon une étude de VisitScotland, publiée vendredi 7 juillet, 2022 marque le grand retour des touristes français en Ecosse. Avec 267,000 visites enregistrées l’an dernier, c’est 45,000 de plus qu’en 2019, et légèrement moins qu’en 2018, année record avec un peu plus de 300,000 touristes français. La France se classe ainsi juste derrière les Etats-Unis sur le marché touristique écossais.
“En plus d’enregistrer un rebond impressionnant des visites suite à la pandémie, les chiffres révèlent que les touristes français sont restés plus longtemps et ont dépensé plus”, écrit le rapport. En effet, l’an dernier, les visiteurs français ont rapporté 190 millions de livres sterling à l’économie écossaise, soit une augmentation de 41% par rapport à 2019 (135 millions).
Cette hausse s’explique par une augmentation du nombre de nuitées (2,272,000 en 2022 contre 1,723,000 en 2019, soit une augmentation de 32%) et de la durée du séjour (8,5 nuits en moyenne en 2022 contre 7,8 en 2019), puisque, comme le relève l’étude de VisitScotland, “alors que plus des deux tiers de tous les voyages ont été décrits comme des vacances, plus d’un cinquième des touristes français sont venus en Écosse pour rendre visite à des amis et à de la famille”.
Ce regain pour le territoire nord britannique s’expliquait selon le rapport par un fort intérêt des Français pour la faune du pays mais aussi sa culture, sa gastronomie et son whisky. Mais aussi par l’envie de voyager de manière plus éco-responsable et la proximité avec la France ferait ainsi de l’Ecosse une destination dépaysante idéale.
Cet attrait des Français pour l’Ecosse est une très bonne nouvelle pour la nation britannique. Les liens entre les deux pays, scellés par l’Auld Alliance, demeurent fort malgré le Brexit. Le ministre écossais du commerce était d’ailleurs en déplacement en France, entre le mercredi 5 et le vendredi 7 juillet derniers, pour rencontrer des acteurs économiques “dans l’espoir d’ouvrir de nouvelles opportunités d’investissement et de commerce”, comme l’expliquait le journal écossais The National.