Souvenez-vous, c’était début octobre dernier : le tableau représentant la célèbre petite fille avec son ballon rouge de l’artiste britannique Banksy s’auto-détruisait, en pleine séance d’enchères, après avoir été acheté plus d’un million de livres. Un coup artistique et médiatique qui a remis au centre du débat la question du marché de l’art.
D’ailleurs l’art a-t-il un prix ? Le documentaire, The Price of Everything, diffusé à l’Institut français du Royaume-Uni du vendredi 23 au vendredi 30 novembre, explore justement le labyrinthe du monde de l’art contemporain. Il examine aussi le rôle de l’art et de la passion artistique dans la société de consommation axée sur l’argent. Avec des collectionneurs, des marchands, des commissaires-priseurs et un large éventail d’artistes, allant de l’actuel chouchou du marché, Jeff Koons, Gerhard Richter et Njideka Akunyili Crosby, à la vedette de l’art, Larry Poons, le film révèle de profondes contradictions et offre un miroir des valeurs contemporaines. et des temps, persuader la dynamique en jeu dans la tarification de l’inestimable.
Bref, un documentaire qui, lui, n’a pas de prix.