Vivre dans la capitale anglaise est tout sauf donné. Voici donc quelques conseils pour ceux qui cherchent à maîtriser au mieux leur budget tout en profitant de Londres.
Pour se loger à Londres quand on a peu de moyens, la solution consiste souvent à vivre en colocation. Pour ce faire, un site comme SpareRoom reste la référence, mais il y a aussi Gumtree, Rightmove… Pour se faire une idée des prix, SpareRoom publie régulièrement une carte de Londres indiquant les loyers moyens de ses locations en fonction des secteurs (ce n’est bien sûr qu’indicatif et il est possible de trouver moins cher dans des zones réputées “expensive”).
Si vos trajets quotidiens sont assez courts, le bus est évidemment moins cher que le métro. Un abonnement mensuel revient à £94.90 (toutes zones confondues), contre £164 pour des voyages en métro entre les zones 1 et 2. Hors abonnement, le trajet en bus s’élève à £1.75 et vous n’aurez pas à en payer d’autres si vous faites un changement dans l’heure. Pour le métro, se souvenir qu’il est bien sûr moins cher de voyager entre des zones proches et hors périodes d’affluence (de 6.30am à 9.30am et de 4pm à 7pm, en semaine… à l’exception de trajets vers la zone 1, le centre, qui bénéficient aussi de tarifs “off peak” de 4pm à 7pm). Enfin, si la circulation et le mauvais temps ne vous effraient pas, investir dans un vélo peut vraiment permettre de faire des économies.
Le magazine Which ? de la Consumer’s Association citait en février dernier les supermarchés Aldi, Lidl et Asda comme étant les moins chers du Royaume-Uni. Pour dépanner, on peut aussi avoir recours à Poundland, chaîne auparavant connue pour vendre ses articles à £1… La règle n’est plus autant respectée aujourd’hui mais on peut quand même y trouver des articles pour vraiment pas cher. Concernant l’alimentation, ce n’est pas une science exacte, mais il peut valoir le coup de venir faire un tour en fin d’après-midi dans les supermarchés pour repérer les produits signalés par des “yellow stickers”, proches de la date limite de consommation et proposés à prix réduits.
Bien sûr, pour les vêtements, il y a des chaînes de magasins low cost comme Primark ou TK Maxx. Et puis il y a aussi les boutiques vintage, plutôt légion à Londres, notamment au niveau des très populaires marchés de Camden ou à Brick Lane. Autre astuce, jeter un œil du côté des “charity shops”, répandues, qui proposent de l’occasion et dont les profits sont reversés à des causes solidaires.
Globalement, il peut être quand même assez simple d’aller au restaurant à Londres pour une dizaine de livres. Cela dépend aussi du type de cuisine recherché (parmi les nombreuses cuisines du monde proposées dans la capitale, les restaurants thaï et vietnamiens servent par exemple souvent des plats principaux à 8-9 livres). A signaler peut-être aussi du côté des pubs, la chaîne Wetherspoon, qui a des formules repas à moins de 6-7 livres (wraps, burgers, boissons incluses). L’occasion, aussi, d’une sortie sympa pour vraiment pas cher.
Chose agréable, à Londres, les musées sont souvent gratuits pour ce qui est des expositions permanentes. C’est le cas des grands musées comme le British Museum, la National Gallery, le Natural History Museum… mais aussi d’établissements moins connus tels le Royal Air Force Museum, le Museum of London Docklands ou les Serpentine Galleries.
Côté sports, on peut joindre, gratuitement, des groupes de running, de marche sur Meetup. Pour trouver des équipements de gym à utiliser “for free” dans des parcs, on peut aussi se référer au site de la compagnie The Great Outdoor Gym.